Page:Lao-Tseu - Le livre de la voie et de la vertu - traduction Stanislas Julien, 1842.djvu/148

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ment ils n’acquièrent aucun mérite, mais en outre ils s’attirent promptement la mort.


(7) J’ai traduit les mots khi-iu-tao 其於道 d’après l’explication de Sie-hoeï E : 以道而論之. G : Le mot hing (vulgo marcher, ou agir) doit être lu comme s’il y avait hing , « corps. » Anciennement ces deux mots se prenaient l’un pour l’autre. Cette lecture est également conseillée par le commentateur C. Ibidem : « Sicut cibi reliquiœ (chi-tchi-iu 食之餘), sicut corporis bronchocele (hing-tchi-tchouï 形之贅). » Ce sont là des choses pour lesquelles les hommes ont tous du dégoût (cibi reliquiœ et bronchocele sunt res quas homines simul oderunt).


(8) Dans la seconde phrase du chapitre iv, Ho-chang-kong rend le mot hoe (vulgo peut-être, quelqu’un) par « constamment. »


(9) C : L’homme qui possède le Tao persévère dans l’humilité ; nécessairement il ne s’attache pas à (il ne suit pas) cette conduite que blâme Lao-tseu.