les exhortations de ma tante et les souffrances de mes parents le firent changer ; il fut depuis très fidèle.]
Deux observations sont ici nécessaires :
La première est que l’incident qui avait donné lieu à la citation de Cléry devant le tribunal est relaté de façon très différente par Cléry lui-même et par Madame Royale.
La seconde est que la dernière phrase, relative aux fautes de conduite dont Cléry eut à demander pardon, avait été supprimée dans l’édition de 1817, et a été rétablie dans les éditions suivantes. Ce fut un des points sur lesquels Madame Royale tint à rétablir ce qui avait été coupé dans son manuscrit[1]. Il faut rapprocher ce fait de ce que nous apprend Beauchesne, qui fut honoré des communications particulières de la fille de Louis XVI : « Madame la duchesse d’Angoulême avait conservé quelque doute sur les dispositions du valet de chambre de son père lors de son entrée au Temple. Elle s’était persuadée, à tort selon toute apparence, qu’il avait d’abord été à la Tour un agent de la Révolution… Le respect de la princesse pour le testament vénéré
- ↑ On verra plus loin que toutes les coupures ont été faites sous l’empire de préoccupations qui se rapportent constamment à un même système.