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Un peu plus loin encore, on lit :


Les municipaux qui s’étaient approchés avaient entendu Sa Majesté et l’avaient vue me remettre les différents objets que je tenais encore dans mes mains. Ils me dirent de les leur donner, mais l’un d’eux proposa de m’en laisser dépositaire jusqu’à la décision du Conseil ; cet avis prévalut.


On ne trouve dans le Journal de Cléry aucun autre passage qui se rapporte à ce dépôt. Il n’a pas jugé à propos de faire connaître comment il était sorti de ses mains.

La Relation de Madame Royale, comprise dans le même recueil, fournit les renseignements suivants :


Dans l’après-midi (du 21 janvier), ma mère demanda à voir Cléry, qui était resté avec mon père jusqu’à ses derniers moments, pensant qu’il l’avait peut-être chargé de commissions pour elle. Nous désirions cette secousse pour causer un épanchement de son morne chagrin, qui la sauvât de l’étouffement où nous la voyions. En effet, mon père avait ordonné à Cléry de rendre à ma malheureuse mère son anneau de mariage,

    de Tremblay, à Senlis. D’un avis aux souscripteurs placé à la fin du volume il résulte que cette publication doit être du mois d’août 1825. Ce n’est donc qu’après cette date qu’on s’est avisé de faire intervenir en cette affaire le nom de Jarjayes et celui de Goguelat.