est vrai, déjà jugés, mais Sombreuil était chef[1], et les deux autres n’ont pas parlé de capitulation.
» Au surplus, dans l’exécution, il vaut mieux, sans doute, n’en avoir jugé que trois, que prononcé sur tous. Si même les jugements que nous avons rendus hier n’étaient pas mis à exécution, nous vous prions de les suspendre. Le plus léger doute, quand on condamne, peine la conscience de l’homme juste. Il est besoin, en outre, d’éclairer l’opinion publique, qui paraît croire à cette capitulation, ce qui rendrait odieuses nos opérations, si on ne s’empressait de la détruire.
» Au reste, l’avis que nous vous demandons ne suspendra nullement nos travaux, nous continuerons à interroger et l’énonciation seule de nos jugements sera arrêtée.
En présence d’un document comme celui-là, il est impossible de conserver le moindre doute sur le fait de la manifestation des soldats et de comprendre qu’on se demande « si elle eut lieu ».
La démarche des membres de la Commission est tellement singulière, tellement inusitée, qu’on ne
- ↑ Il est impossible de ne pas voir, dans ces mots ainsi placés, une allusion qui suppose connue, et des juges militaires et des représentants, la clause par laquelle Sombreuil était excepté de la capitulation.