» Demain 19, on publiera cette lettre dans notre paroisse. Nous désirons que vous la fassiez aussi publier ce jour, si elle vous est parvenue.
» Nous sommes avec estime, vos affectionnés serviteurs.
» Les membres du bureau de correspondance de M. de Lantivy.
» P. S. — Il vous est aussi enjoint d’afficher la présente. »
(Arch. départ., liasse non classée.)
Ces deux pièces[1] sont manifestement très suspectes, non au point de vue de leur authenticité, qu’on ne saurait mettre en doute, mais au point de vue de l’exactitude des attributions qu’elles énoncent et de la véracité de leur contenu.
D’abord, il est évident que M. Closmadeuc se hasarde beaucoup (par simple inadvertance sans aucun doute) en disant que la seconde circulaire émanait de Puisaye lui-même : il est au contraire infiniment probable que l’agence commettait un faux en empruntant le nom et l’autorité de Puisaye, et un autre faux en supposant une communication qu’elle n’avait pas reçue.
Tout le prouve :
La date indiquée : Au camp de Carnac, le 11 juillet 1795. — Depuis le 6 juillet, les royalistes et Puisaye avec eux, étaient enfermés, « bloqués comme des
- ↑ Ces deux pièces, ainsi que le texte qui les accompagne, sont tirées de l’ouvrage très documenté : Quiberon, par M. de Closmadeuc.