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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

La publication de la Chronique d’Eusèbe, très-incomplète dans le texte grec, et qui fut traduite en arménien au ve siècle, et annotée par le savant P. Jean-Baptiste Aucher ; celle de Philon, de Saint Éphrem, de Sévérien sont de véritables services rendus aux savants de tous les pays.

Un ouvrage précieux, surtout pour l’étranger, le Quadro della letteratura armena (Tableau de la littérature arménienne), composé par M.gr Sukias de Somal, donne une idée juste et raisonnée, siècle par siècle, des produits de la littérature arménienne.

Cependant la Congrégation mékhitariste, qui a donné une si active impulsion à la restauration de sa littérature, n’a pas été la seule à aider au développement des lettres arméniennes, et il est juste de dire que dans différents pays les Arméniens ont profité de cet élan imprimé par les Pères de S.t Lazare à leur littérature nationale pour se livrer avec ardeur à la propagation de leur idiome en publiant d’utiles ouvrages sur différents sujets et des textes d’anciens auteurs inédits. À Vienne, la Communauté mékhitariste a publié entre autres ouvrages, des livres d’histoire dus à la plume de Caterdjian et de Tchakedjian : à Moskou, MM. J. B.