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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

Vartan, surnommé le Grand, homme versé dans les lettres grecques, persanes, hébraïques, tartares, composa une histoire universelle, depuis le commencement du monde jusqu’en 1267 ; ouvrage plein d’érudition et d’exactitude[1] ; des commentaires sur l’Écriture Sainte, plusieurs écrits ascétiques. Vartan a aussi laissé un livre de fables au nombre de cent quarante-quatre, imprimées plusieurs fois en différents lieux. Quarante-cinq de ces fables, traduites par M.r Saint-Martin, ont été publiées à Paris en 1825.

Le docteur Guiragos Kantzaguétzi composa un corps d’histoire, depuis le roi Dertad jusqu’au temps du roi Aïton Ier, c’est-à-dire depuis 300 jusqu’à 1260. On trouve dans cet ouvrage, d’ailleurs écrit avec un style peu élevé, des renseignements précieux sur les Arabes, les anciens Turcs ou Tartares.

Malachie le Moine, a composé une histoire intéressante sur l’irruption des Tartares en Asie et spécialement en Arménie, jusqu’à l’an 1272.

Vahram Rapoun, ou Maître, secrétaire de Léon III, roi d’Arménie, a continué en vers

  1. Moscou, 1861. — Venise, 1862.