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HISTOIRE DE L’ARMÉNIE

Mékhitar Coche, célèbre par un recueil de cent quatre-vingt-dix fables[1], pleines de sens, d’élégance, de pureté. Mékhitar a, de plus, composé un corps de droit canonique et civil, tiré surtout des codes Théodose et Justinien.

La littérature, si florissante au xiie siècle, produisit encore au xiiie beaucoup d’auteurs ; mais peu qui méritent d’être cités.

Grégoire Sguèvratzi, composa un éloge historique de Nersès Lampronatzi[2], des homélies, des hymnes, etc.

Mékhitar Anétzi fit une histoire sur les antiquités de l’Arménie, de la Géorgie et de la Perse.

Arisdaguès le grammairien est auteur d’un livre intitulé : Science ou préceptes pour bien écrire ; d’un dictionnaire portatif de la langue arménienne.

Jean Vanagan ou Cénobite, un des écrivains les plus célèbres de ce siècle, composa un commentaire sur Job et une explication d’hymnes. On ne peut assez regretter la disparition d’une histoire par le docteur Jean, sur l’invasion des Tartares en Asie, l’an 1236.

  1. Venise, 1791, 1842, 1854.
  2. Venise, 1854.