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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

Grégoire III, patriarche d’Arménie, auteur d’hymnes en honneur dans l’Église arménienne et d’un grand nombre de lettres sur différents sujets.

Le célèbre Nersès Glaïétzi, justement surnommé Chenorhali, Gracieux, cité par l’abbé Villefroy, M. l’abbé Villotte, comme un des Pères les plus éloquents de l’Église arménienne. Il composa un poème de huit mille vers[1], ouvrage qu’on ne peut assez louer ; une élégie[2] sublime, en deux mille quatre-vingt-dix vers, sur la prise d’Édesse ; une histoire[3] d’Arménie en vers, ouvrage de sa jeunesse ; des poésies sacrées sur différents sujets. Les ouvrages en prose de Saint Nersès sont aussi très-célèbres. Sa belle prière est connue par tout le monde, car elle a été souvent imprimée, avec traduction polyglotte[4]. On admire aussi sa lettre encyclique pastorale[5] ; on cite encore des lettres, des homélies, des vies de saints, etc. Peu d’auteurs ont plus écrit que Nersès Che-

  1. Venise, 1830.
  2. Paris, 1826.
  3. Constantinople, 1824, édition incorrecte. — Venise, 1830.
  4. Venise, 1862, en 33 langues.
  5. St Pétersbourg, 1788. — Constantinople, 1821. — Venise, avec traduction latine, 1829.