Page:Langlois - Notice sur le couvent arménien de l'île de Saint Lazare de Venise, 1863.djvu/56

Cette page a été validée par deux contributeurs.
58
HISTOIRE DE L’ARMÉNIE

dition sur différents sujets, d’une grammaire, d’un poème de mille vers, composé, dit-on, en trois jours, sur l’Ancien et le Nouveau-Testament, de nombreuses traductions d’ouvrages grecs.

Viennent ensuite : Pierre Kédatartz, patriarche, auteur d’hymnes, en l’honneur des martyrs et des morts.

Anania Sanahnétzi, qui interpréta les lettres de Saint Paul, d’après les commentaires de Saint Jean Chrysostome et de Saint Éphrem.

Arisdaguès Lasdiverdétzi, auteur[1]d’une histoire d’Arménie, depuis 989, jusqu’en 1071 ; il traite surtout de la destruction d’Ani par Alp-Arslan, en 1064.

Grégoire II, Vegaïasère, ami des martyrs, patriarche ; il traduisit du syriaque et du grec en arménien quantité d’histoires de martyrs.

Sisianos, docteur arménien, qui composa, dans un style pur, élevé, une homélie ou panégyrique sur les quarante martyrs de Sébaste.

Le xiie siècle est regardé avec raison comme un des plus illustres dans l’histoire de la littérature arménienne, car il produisit :

  1. Venise, 1844.