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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE
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sud des montagnes de la Géorgie et de la Mésopotamie, ont divisé cette vaste étendue de pays en pachaliks, dont les principales villes sont : Erzéroum, Kars, Bayazid, Van et Diarbékir. Les Russes ont conquis sur les Persans depuis le siècle dernier et même encore au commencement de celui-ci, une notable partie de la Grande-Arménie, le pays situé entre le fleuve Gour (Cyrus) et l’Araxe jusqu’à leur confluent. Ils possèdent les villes d’Érivan, Nakhidchévan, Asdabad, Chaki, Schirwan, Chamakhi, Berdé et le monastère d’Etchmiadzin. De plus les Russes ont acquis les pays situés au sud de l’Ararat, une partie du Vasbouragan et la contrée, qui va du confluent de l’Araxe à la mer Caspienne. Il ne reste plus aux Persans, qu’il y a un siècle occupaient une grande partie de l’Arménie que les contrées situées entre les possessions des Turcs, les montagnes du Kourdistan et le lac d’Ourmiah.

Les villes remarquables de l’ancienne Arménie, dont l’existence s’est perpétuée jusqu’à nous, ou dont les ruines subsistent encore à présent, sont : Garin ou Théodosiopolis, aujourd’hui Erzéroum, Ani ancienne capitale des Bagratides, dont les ruines font l’admiration des voyageurs, Vagharschabad, ville ruinée, sur laquelle s’élève