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BIBLIOGRAPHIE HISTORIQUE (RÉTROSPECTIVE).

placer au premier rang la célèbre Collection des Grundriss de Strasbourg : le Grundriss der indo-arischen Philologie und Alterthuuiskunde (commencé sous la direction de feu G. Bûhler, en cours de pubbcation depuis 1890), et le Grundriss der iranisc/ien Philologie (publ. sous la direction de W. Geiger et E. Kiihn, en cours de publication depuis 1896). — Il y a une Introduction bibliographique à l’étude des anti(piités égyptiennes au t. I (Gotha, 1884, in-8) de l’Ajijptische Geschichte de A. ^Yiedemann, et une Introduction biiiliograi)hi({ue à l’étude des anti([uités assyriennes en tête de la Babylonisch-Assyrische Geschichte de G. P. Tiele (Gotha, 1880, in-8). Cl", l’ouvrage précité de C. Wachsmuth (§ 150).

170. — Moyen âge. — Un homme s’est rencontré pour entreprendre un répertoire bibliographique général de l’histoire du moyen âge, c’est-à-dire de l’histoire de tous les pays, à tous les points de vue, pendant mille ans, entre 500 et 1500 de notre ère.

M. Ulysse Chevalier a divisé en trois parties son Répertoire des sources historiques du moyen âge. — La première, intitulée Biobibliographie (Paris, 1877-1886, g’r. in-8. Supplément, 1888, gr. in-8), l’ouriiit la réponse à cette question : « Quelles sont les sources [non pas les sources originales, mais les livres ou les dissertations modernes] à consulter sur tel ou tel personnage historique ayant vécu entre le iv^ et le commencement du xvie siècle ? » — La seconde, inexactement intitulée Topo-bibliographie (Paris, 1894-1900, 4 fasc. gr. in-8, de A à NO), est destinée, dit l’auteur, à fournir la réponse à cette question : « Quels sont les travaux dont telle localité, tel fait, telle institution du moyen âge a été l’objet, tant au i)oint de vue politique que littéraire ? » — La Bio-bibliographie, dit encore M. U. Chevalier, renseigne sur les hommes, la Topo-bibliographie sur les lieux et sur les événements du moyen âge. — Quant à la dernière partie du Répertoire, ce sera ce futur « Dictionnaire des auteurs du moyen âge » dont nous avons déjà parlé (g 152).

La Bio-bibliographie de M. Chevalier, qui est une œuvre de premier ordre, laisse à désirer : ce n’est pas tant parce qu’il s’y trouve des erreurs et des lacunes, chose inévitable’; c’est parce que M. Che . Il faut ren.arqucr. toutefois, que M. Chevalier vise à être complet. C’est mÙTic sa seule excuse pour citer, comme il le fait, des livres absolument nuls