La troisième (vv. 1430 à 2224) raconte les luttes de Guillaume contre les ennemis de l’empereur Louis.
La quatrième (vv. 2226 à 2652) est le récit d’une expédition de Guillaume en Italie, où il secourt le pape contre les Allemands.
La cinquième (vv. 2653 à la fin) est analogue à la troisième.
Je montrerai plus loin que dans la composition du Coronement Looïs sont entrés plusieurs autres poèmes, mais tellement abrégés, altérés, fondus avec d’autres, qu’il est impossible de les étudier à part ; c’est pourquoi j’adopterai la division de M. G. Paris.
La première branche du Coronement Looïs (vers 1-271) n’est pas une simple fiction de poète ; elle repose sur un fonds historique. Fauriel[1] et P. Paris[2] avaient déjà reconnu ce fait, Jonckbloet[3] le mit hors de doute ; depuis, personne ne l’a contesté.
Cette partie, prise isolément, est le reste d’un poème qui avait pour sujet le couronnement de Louis, fils de Charlemagne. En voici l’analyse :
Le vieil empereur sent qu’il va mourir et songe à se décharger du poids de la couronne en la plaçant