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II


Mais ce qui différencie surtout cette seconde édition de la première, ce sont les notices bibliographiques, placées au commencement des quatorze chapitres qui correspondent aux articles du programme.

Je disais naguère : « Le livre complémentaire, en même temps qu’un choix de morceaux recommandables, doit donner le catalogue d’une bibliothèque idéale. » C’était alors une nouveauté d’introduire, dans un livre de classe, des renseignements bibliographiques, précis et abondants. Depuis, la Bibliographie est devenue à la mode ; personne ne la trouve plus « ennuyeuse », parce que tout le monde sait qu’elle est utile[1]. Dans l’Histoire générale du IVe siècle

    fois regretté d’être obligé de choisir. Les notices bibliographiques, placées au commencement des chapitres, sont faites pour réparer cela ; elles indiquent les ouvrages où, si j’avais eu de la place, j’aurais puisé volontiers. — Il va également de soi qu’insérer quelques pages d’un auteur n’équivaut point à garantir que toutes les affirmations de cet auteur sont exactes dans le détail. Noterait-on, dans deux morceaux d’auteurs différents qui figurent dans ce recueil, de menues contradictions, il n’y aurait pas lieu d’en être surpris ou offensé.

  1. Il n’est plus nécessaire aujourd’hui de prouver qu’elle est utile. Elle l’est aux étudiants (il n’est pas interdit de penser à eux), aux professeurs et aux gens du monde qui — les spécialistes le constatent tous les jours — recourent souvent, faute d’être bien informés, à des livres détestables, aux premiers livres venus. Elle l’est aussi aux élèves, ne serait-ce qu’en leur donnant la notion de ce que l’activité scientifique de notre époque a de prodigieux. — Dans certains pays, le Guide bibliographique scolaire est un ouvrage distinct du « Recueil de documents », du « Précis », et du livre de « Lectures ». Voyez W. F. Allen, The reader’s Guide to the English history, etc.