Page:Langevin - La physique depuis vingt ans, 1923.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

3. Principe général. — Quand, au lieu de rester permanent, l’état du système est variable et qu’il y figure nécessairement à la fois les deux sortes de champs, nous cherchons à retrouver comme dans le régime permanent une expression qui reste stationnaire, c’est à dire dont la variation est nulle quand on suppose le système infiniment peu modifié à partir de son état réel. On est ainsi conduit à remplacer les énergies , qui jouaient ce rôle dans le régime permanent, par une intégrale prise par rapport au temps et où figure non pas la somme des énergies, puisque cette quantité, égale à l’énergie totale, doit rester constante s’il n’intervient que des actions électromagnétiques, mais leur différence.

intégrale qui reste stationnaire pour toute modification virtuelle du système, cette modification étant soumise à la condition de s’annuler aux limites de l’intégrale, exactement comme dans le principe analogue d’Hamilton en Mécanique.

Le principe de variation nulle que nous venons d’énoncer, et que nous considérons comme résultant d’une induction basée sur des principes uniquement électromagnétiques permet, en effet, de retrouver trois des équations de Hertz quand on admet les trois autres, et fournit de la manière la plus simple la solution que nous avons obtenue pour le premier problème au moyen de ces équations. De plus, ce mouvement des électrons, supposé