Page:Langevin - La physique depuis vingt ans, 1923.djvu/275

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rend compte des lois expérimentales des chaleurs spécifiques et du rayonnement noir en admettant avec M. Planck une étendue finie et déterminée pour le domaine élémentaire c’est à dire en remplaçant les probabilités continues par des probabilités discontinues. La loi de distribution la plus probable est toujours donnée par la formule (21) de même que dans notre première partie la formule analogue (14) s’applique dans tous les cas. Mais la relation est changée entre le module ou et la valeur moyenne de la variable ou Les probabilités continues nous ont donné pour la durée moyenne des séries comme elles nous donnent pour l’énergie moyenne d’un résonateur. L’introduction des probabilités discontinues dans la formule (16) et M. Planck a montré que, dans le cas du résonateur, si est la valeur imposée au domaine élémentaire d’extension en phase, la variation d’énergie qui lui correspond est étant la fréquence du résonateur, et l’on obtient la formule tout à fait comparable à (16)

(30)

On peut, au moyen de ce résultat, représenter au degré de précision des mesures la variation de capacité calorifique des solides avec la température et la distribution de l’énergie dans le rayonnement noir. En effet, notre résonateur est en équilibre