religieuse était l’une des parties les plus importantes de la religion. Elle ne serait plus libre suivant lui, si les juges pouvaient décider que dans certains cas elle peut entraîner l’amende et l’emprisonnement. Le juge Routhier signala le fait que les évêques de la province, dans une lettre pastorale adressée à leurs ouailles avaient fortement condamné le Libéralisme Catholique et réclamé pour leur clergé la libre intervention en politique. C’était, disait-il, dans l’accomplissement de ce devoir que les curés avaient dénoncé le Libéralisme Catholique aux électeurs. Enfin il déclarait : « Ce serait arbitraire que d’interdire au clergé d’intervenir dans la politique, et ce serait absurde pour ce tribunal de se constituer le juge des mérites des candidats ou des partis politiques, comme de l’orthodoxie des doctrines enseignées par les prêtres et les évêques. »
On voit de suite quelle latitude dangereuse le savant magistrat laissait au clergé. Si une pareille jurisprudence avait prévalu, c’en était fait pour toujours du parti libéral. Il était condamné à prêcher dans le désert et à rester à tout jamais dans l’opposition.
En relisant ces excès commis au profit du parti conservateur, je me rappelais une page de M. Gabriel Hanotaux, dans son Histoire de la France Contemporaine (Vol. III, pp. 497-98)