32 [page 218]. Du Bois-Reymond, Untersuchungen über thierische Electricität, tome I, Berlin 1848. Préface, p. XL et suiv.
33 [page 223]. Voir les renseignements contenus dans un exposé du physicien anglais Maxwell, publié par le journal Der Naturforscher, 6e année, 1873, 45, où il se trouve (p. 421) un tableau donnant les indications numériques pour quatre gaz différents.
34 [page 223]. Voir l’exposé précité de Maxwell et Viertelsjahrs-Revue der Fortschritte der Naturwissenschaften Il. Band, Kœln und Leipzig, 1874, p. 119 et suiv.
35 [page 228]. Lothaire Meyer, Die modernen Theorieen der Chemie, zweite Auflage, §§ 154 et 155.
36 [page 229]. De toute nullité est, par contre, l’objection de l’Auguste de Büchner[1], qu’il est impossible de comprendre comment des éléments incorporels, non existants dans l’espace, peuvent donner naissance à une matière et à des corps qui remplissent l’espace, ou comment la force peut devenir de la matière. Il n’est certes nullement nécessaire que la matière naisse, pourvu que la force soit capable de produire sur nos sens, ou plutôt sur les centres de forces qui doivent finalement recevoir nos impressions sensorielles, un effet tel que la représentation des corps en résulte. Cette représentation diffère d’ailleurs de sa cause, et c’est seulement dans cette représentation que nous pouvons avoir des corps étendus et homogènes, de l’aveu même de l’atomiste, qui réduit le corps à des atomes nullement renfermés dans l’image que nous nous faisons des corps. — Fechner cherche à montrer[2] que les corps peuvent aussi être formés, pour soi, de simples atomes, indépendamment de notre représentation. Mais ici, comme dans toute la conception de Fechner, et même, au fond, déjà chez Démocrite, se présente un principe nouveau qui fait naître d’abord des atomes les choses et leurs propriétés ce principe est celui de la constellation en un tout. Mais c’est précisément ce principe qu’une critique plus profonde doit, de toute nécessité, concevoir comme étant fondé immédiatement et exclusivement sur le sujet.
37 [page 229]. Voir Mach, Die Geschichte und die Wurzel des Satzes von der Erhaltung der Arbeit, Prag, 1872. Il y est dit, p. 30 : « Pourquoi n’a-t-on pas réussi jusqu’à présent à établir une théorie satisfaisante de l’électricité ? C’est peut-être parce que l’on a voulu expliquer les phénomènes électriques par des faits moléculaires dans un espace à trois dimensions. » Et ibid., p. 55 : « Mes expériences, faites