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volontaires qu’involontaires, trad. de l’anglais de M. Hartley, par l’abbé Jurain, prof. de math. à Reims, Reims 1775, avec une dédicace à Buffon.

7 [page 298]. Voir Hartley’s Theory of the human mind, on the principle of the association of ideas, with essays relating to the subject of it by Joseph Priestley, London, 1775 (2e éd. 1790). C’est à tort que Hettner (I, p. 422) désigne cet ouvrage comme étant la troisième partie de celui de Hartley. Ce n’est qu’un extrait de la 1re partie, car Priestley négligea en général les détails anatomiques et ne donna en réalité que la théorie psychologique de Hartley, jointe à ses propres remarques sur le même objet.

8 [page 299]. Voir Geschichte der Verfaelschungen des Christenthums von Joseph Priestley, docteur en droit et membre de la Société royale des sciences de Londres, traduit de l’anglais, 2 vol., Berlin, 1785. — Docteur Joseph Priestley, membre de l’Acad. impér. de Saint-Pétersbourg et de la Soc. roy. de Londres, Anleitung zur Religion nach Vernunft und Schrift, traduit de l’anglais avec des notes, Francfort et Leipzig 1782. Quant aux écrits qui traitent spécialement de matérialisme, ils n’ont pas, que je sache, été traduits en allemand. Voir Disquisitions relating to matter and spirit, with a history of the philosophical doctrine concerning the origin of the soul and the nature of matter, with its influence on christianity, especially with respect to the doctrine of the preexistence of Christ. London, 1777. — The doctrine of philosophical nccessity illustrated with an answer to the letters on materialism. London, 1777. Les Lettres contre le matérialisme, ici mentionnées étaient un pamphlet de Richard Price, qui d’ailleurs non-seulement attaqua Priestley, mais se posa en adversaire de l’empirisme et du sensualisme qui dominaient dans la philosophie anglaise.

9 [page 300]. Voir Joseph Priestley, Briefe an einen philos. Zweifler in Beziehung auf Hume’s Gespraeche, das System der Natur and aehnliche Schriften, traduites de l’englais, Leipzig, 1782. L’original : Letters to a phil. unbeliever, parut à Bath en 1780. — Le traducteur anonyme met ensemble Priestley, Reimarus, et Jérusalem et fait la remarque très-judicieuse que Priestley a très-souvent mal compris Hume, ce qui d’ailleurs ne diminue pas le mérite de ses propres conceptions. — Au reste, le premier ouvrage philosophique de Priestley, Examination of Dr  Reid’s inquiry into the human mind, Dr  Beettie’s essay on the nature and immutability of truth, and Dr  Oswald’s appeal to common sense, London, 1771, prend parti pour Hume, en essayant de réfuter la philosophie du « sens commun » dirigée contre le même Hume.

10 [page 301]. Voir L’Homme-machine, Œuvres phil. de M. de la