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V



Dans la troisième ou dernière période des chapitres de la Mekke nous trouvons la caractéristique de la seconde répétée dans un style plus terne. La langue est devenue encore plus prosaïque ; l’énumération des signes de la nature a de plus en plus l’aspect d’un catalogue ; les anecdotes des patriarches, bien que beaucoup plus rares que dans la seconde période, paraissent encore plus fatigantes ; les perpétuelles réfutations des accusations de faux et de magie, et de fantaisie poétique — ce dernier maintenant superflu, — la répétition sans fin d’arguments usés, — tout ceci fatigue le lecteur ; et cette partie du Korân est peut-être