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(Kor., liv.)

Un grand nombre des légendes juives sont amenées, comme dans l’exemple que nous avons cité, par une allusion à l’accusation de folie ou de sorcellerie qui était alors très en vogue comme une arme parmi les opposants du prophète. « C’est ce que le peuple jadis disait des anciens apôtres, » et la réponse de Mohammed est : « Voyez ce qui leur arriva ! » Et alors il raconte l’histoire.

Il est devenu beaucoup plus précis sur la position qu’il occupe et la nature de sa révélation. Il répudie tout pouvoir surhumain : — « Je ne suis inspiré que d’une chose, que je suis là pour vous avertir. » C’est ce qu’il rappelle sans cesse. Il ne veut pas être tenu responsable de son peuple ; ils peuvent croire ou ne pas croire, comme il leur plaît ou plutôt comme il plaît à Dieu : — « Celui qui le veut, qu’il prenne la voie du Seigneur ; mais vous