Par le jour quand il le laisse voir dans tout son éclat, |
ont maintenant presque disparu, et la simple adjuration « Par le Korân » les remplace. Un certain cérémonial se remarque en l’habitude prise dès lors de commencer ces discours par la déclaration « Ceci est la révélation de Dieu, » et en insistant sur les paroles de la divinité, comme si elles étaient guillemetées, par le verbe initial « Dis ! » qui ne paraît jamais dans les premiers chapitres, sauf dans certaines formules. Les signes de la nature tiennent encore une place proéminente dans l’argumentation de Mohammed, mais la preuve à laquelle il fait le plus fréquemment appel est l’histoire des anciens prophètes. Ces légendes, tirées de l’Haggadah juive, mais considérablement corrompues, constituent une part très importante, bien que peu intéressante, du Korân. Plus de quinze cents versets, ou un