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oncle Abou-Lahab (« Père de la flamme », nom sur lequel son neveu fait un calembour affreux), un de ses ennemis les plus amers :

ABOU-LAHAB
Au nom de Dieu clément et miséricordieux.

Que les deux mains d’Abou-Lahab périssent, et qu’il périsse lui-même.
Ses richesses et ses œuvres ne lui serviront à rien.
Il sera brûlé au feu flamboyant,
Ainsi que sa femme, porteuse de bois :
À son cou sera attachée une corde de filaments de palmier.

(Kor., cxi.)

Une fois les calomnies lâches qu’on répétait en arrière de Mohammed excitèrent en lui une colère semblable à l’indignation sacrée du Sauveur quand il s’écria : « Malheur à vous ! scribes et pharisiens, hypocrites ! Vous recevrez la plus grande damnation ! »