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loppement. Leur prophète avait toujours été infaillible, et ils ne pouvaient comprendre un progrès ou une détérioration dans ses révélations. Toutes étaient également venues de Dieu, copiées de la grande « Mère du Livre » placée devant le trône du Très-Haut et écrite avant tous les siècles. Il ne pouvait donc y avoir pour eux aucune importance à déterminer l’âge des diverses parties de la révélation. Puisqu’elles venaient toutes de la même source divine, que signifiait une année plus tôt ou plus tard ? La même opinion serait exprimée par presque tous les musulmans encore aujourd’hui. À l’exception de quelques commentateurs, qui ne cherchent que matière à commenter, les musulmans n’attachent pas plus d’importance à la date d’un chapitre quelconque du Korân qu’un bon chrétien à l’âge du Deutéronome ou des Cantiques.

Mais si les fidèles refusent d’étudier l’organisation et le développement de leurs livres sacrés, est-il nécessaire que les chercheurs, qui ne se préoccupent d’aucune