Page:Lane-Poole - Le Korân, sa poésie et ses lois, 1882.djvu/119

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de son disciple, et des déductions très importantes ont été tirées par suite de son approbation au système d’analogie. C’est toutefois le dernier ressort. Lorsque le Korân ne fournit aucune décision précise, les conversations privées de Mohammed — vaste corps de traditions orales soigneusement préservées et transmises, puis réunies et examinées critiquement — sont consultées. Et s’il n’y a rien d’analogue dans le Sunna (c’est le nom de ce corps de traditions), alors les annales des décisions par consentement général des Pères sont le secours. « La loi, » dit Ibn-Khaldûn, « est basée sur l’accord général des compagnons du Prophète et de leurs disciples. » Finalement, il y avait le principe d’analogie pour les guider si toutes les autres sources faisaient défaut. En fait, les Muslims ne se livrent pas à ces investigations laborieuses, mais se réfèrent à l’un ou l’autre des principaux ouvrages dans lesquels tout ceci a été fait pour eux. On s’aperçut bientôt qu’« un système qui voulait légiférer sur toutes les parties de la vie, tout le déve-