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Dieu, et pour celui qui fait un pèlerinage à la maison (Kaaba), ou la visite, il n’y a plus de crime s’il en fait le tour, et à celui qui obéit à sa propre impulsion en faisant le bien, Dieu est reconnaissant et le sait. » L’aumône est fréquemment recommandée, mais le montant des aumônes est simplement indiqué comme « le surplus ». Nous trouvons aussi qu’en fait de nourriture défendue, il y a : ce qui est mort naturellement, le sang et la chair du porc « qui est une abomination » et les viandes qui ont été offertes aux idoles, auxquels furent plus tard ajoutés tous les animaux qui auront été étranglés, ou percés, ou en partie mangés par des bêtes de proie. Sauf celles-ci, aucune sorte de nourriture n’est défendue. « Mange les bonnes choses que nous avons mises à ta disposition et remercie Dieu. » En outre, les croyants avaient la défense de boire du vin, de faire des statues et de se livrer aux jeux de hasard ; « en tout cela il y a péché et profit pour l’homme, mais le péché est plus grand que le profit. » L’usure est strictement dé-