Placés au commencement de chaque livre, ces tableaux donnent la marche suivie ; c’est le plan même de l’ouvrage. D’un coup d’œil, on voit le tout, on se rend compte de l’ensemble ; il ne reste plus qu’à étudier le livre lui-même pour y trouver tous les détails que laisse deviner chacune des dernières subdivisions des tableaux.
L’enseignement est donc méthodique, la science plus facilement acquise.
Les difficultés qu’il a fallu vaincre en traitant de la science agricole, se sont présentées, mais moins fortes, lorsqu’il s’est agi d’aborder les questions de pratique.
Pour les surmonter nous avons, adoptant le même système, soumis cette autre partie de notre livre aux mêmes épreuves, et la faisant aussi précéder d’un tableau, nous avons facilité ainsi et de beaucoup l’étude de l’art agricole.
Et maintenant si l’on nous demande quels sont nos titres à la confiance du lecteur, sans crainte nous dirons :
Lisez notre travail et prononcez.
Ayant fait des études spéciales, cultivant nous-même une ferme d’une grande étendue, nous nous sommes cru autorisé à parler science et pratique.
La science ! nous l’avons puisée aux sources les plus fécondes et dans ce travail que nous livrons à la publicité, nous avons, plus d’une fois, mis à contribution ce que les auteurs ont écrit de mieux sur certains sujets particuliers.
L’exploitation d’une ferme comptant au delà de trois cent soixante arpents en état de culture, nous permet de revendiquer le titre de cultivateur et nous autorise à parler sciemment des différentes opérations culturales qui rentrent dans le domaine de la pratique.
Ce sont là nos titres.