qu’il puise sa nourriture dans les couches profondes du sol, laisse intactes les couches superficielles ; on fera donc succéder au lin des plantes à racines courtes, les céréales, par exemple, qui trouvent un milieu fertile, une couche de terre non épuisée.
III. — 1o Le lin veut un sol meuble et net, il faut donc le lui donner.
Un labour très profond à l’automne, l’action des gelées, un autre labour au printemps, labour ordinaire, des hersages énergiques ; voilà les opérations qui ameublissent et nettoient le sol.
Les hersages, qu’il ne faut pas craindre de répéter, se donnent en long et en large.
2oLes tiges du lin, parfaitement desséchées, offrent la composition élémentaire suivante :
Carbone |
387,2 | |||
Hydrogène |
73,3 | |||
Azote |
5,6 | |||
Oxygène |
483,9 | |||
Substances minérales |
50,0 | |||
1,000,0 |
Les substances minérales sont réparties comme suit :
Potasse |
131,04 | |||
Soude |
87,60 | |||
Chaux |
173,60 | |||
Magnésie |
45,36 | |||
Oxyde de fer |
42,49 | |||
Alumine |
17,70 | |||
Oxyde de manganèse |
2,63 | |||
Acide sulfurique |
67,46 | |||
Acide phosphorique |
101,64 | |||
Acide carbonique |
150,10 | |||
Chlorure de sodium |
37,15 | |||
Chlore |
6,00 | |||
Silice |
137,23 | |||
1,000,00 |
Voilà pour la tige.