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Traité populaire d’agriculture
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La graine a été analysée par Boussingault, la paille[1] par Lewell.

Graine. Paille.
Potasse
129
 
268,7
Soude
0
 
268,7
Chaux
37
 
72,9
Magnésie
77
 
45,8
Oxyde de fer et alumine
3
 
14,1
Acide phosphorique
169
 
19,4
Acide sulfurique
10
 
21,5
Silice
570
 
542,6
Chlore
5
 
15,0
1,000 1,000,0

Les principes minéraux qui dominent dans l’avoine sont, comme l’indique ce tableau, les silicates et les phosphates de potasse, de chaux et de magnésie ; il lui faut donc des engrais alcalins. L’addition de la marne ou de la chaux est un amendement non moins nécessaire dans les terrains dépourvus de l’élément calcaire.

3oUne condition importante pour assurer la réussite de l’avoine, c’est une semaille hâtive ; car, en levant et en mûrissant très lentement, une semaille trop retardée peut faire manquer une partie de la récolte.

On sème jusque vers le huit de juin.

La quantité de semence varie de deux à trois minots par arpent.

Pour l’avoine dont les grains n’acquièrent pas à la maturité un développement toujours suffisant, il est essentiel de bien choisir la semence sous peine de ne voir lever qu’une partie des grains.

4oLes soins d’entretien sont les mêmes que pour le blé.

IV.L’avoine murit inégalement ; pour la récolter, il faut saisir le moment où la majeure partie des grains est mûre ; le reste complète sa maturation en javelle.

  1. Note Wikisource — Le total de la colonne « Paille » est de 1,268,7 (et non de 1,000,0 comme il est indiqué ici), mais en l’absence de document de référence, aucune correction n’a pu être apportée à l’une et/ou l’autre des deux teneurs s’élevant à 268,7.