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Traité populaire d’agriculture

Dans un sol frais et sous un climat humide, l’avoine donnera toujours un plus grand produit que l’orge.

II.Dans presque tous les assolements, l’avoine vient à la fin de la rotation.

Elle réussit bien sur les terres défrichées où elle donne, les premières années, de magnifiques récoltes. L’avoine peut succéder à toutes les autres récoltes ; mais si l’avoine doit succéder à des récoltes de céréales pour achever l’épuisement du sol, c’est alors un mauvais calcul. En effet, non seulement le produit de cette céréale devient faible, mais encore celui de la récolte suivante.

Malgré tout, l’avoine donne souvent de beaux produits après une première céréale ; nulle récolte n’utilise mieux un défriché de prairie. Les récoltes sarclées constituent encore pour elle un excellent précédent.

III. — 1o Nous l’avons dit, l’avoine rend d’autant plus qu’on la cultive avec plus de soin : pour en obtenir son produit le plus élevé, il faut donner au sol la même préparation que réclame la culture du blé.

2oLes principes immédiats qui entrent dans la composition de l’avoine, sont répartis comme suit :

Amidon
60,56
Matières azotées
14,38
Dextrine
9,25
Matières grasses
5,50
Cellulose
7,06
Matières minérales
3,25
100,00

Les matières minérales sont dans la proportion suivante, dans 1,000 parties de cendre soumises à l’analyse.