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Traité populaire d’agriculture

l’orge donne un produit plus considérable que dans les terrains glaiseux et argileux.

Les terrains légers, sablonneux, sont moins favorables à la culture de l’orge, parce que rarement ils sont assez riches en substances nutritives ; les terres fortes, trop tenaces, sont aussi défavorables en ce qu’elles opposent trop de résistance au développement des racines.

L’orge, dans tous les cas, redoute l’humidité.

Mais on peut, en variant l’époque de son ensemencement, livrer à sa culture un plus grand nombre de terrains. Ainsi, les terrains secs peuvent être ensemencés de bonne heure ; dans les sols compacts et humides, on devra au contraire retarder la semaille de quelques jours, de quelques semaines, afin de permettre un plus parfait dessèchement du sol.

II.L’orge réussit ordinairement très bien après la culture des récoltes sarclées qui laissent le sol riche et meuble ; elle tient d’ailleurs la même place que le blé dans la rotation des cultures et peut succéder également aux mêmes récoltes.

III. — 1o L’orge veut un terrain parfaitement ameubli et exempt de mauvaises herbes ; ces dernières lui sont funestes plus qu’à toute autre céréale. Le terrain, pour cette plante, doit donc être préparé avec le plus grand soin. Il faut donc que les labours soient exécutés en temps convenable et que les hersages et les roulages soient faits avec soin.

2oVoici la composition suivante :

Amidon
66,43
Matières azotées
12,96
Dextrine
10,00
Matières grasses
2,76
Cellulose ou tissu végétal
4,75
Matières minérales
3,10
100,00