Page:Landry - Traité populaire d'agriculture théorique et pratique, 1886.djvu/195

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
191
Traité populaire d’agriculture

rieure se rattache à une boîte en tôle ayant la forme d’un moulin à café. Cette partie de l’instrument se fixe à la ceinture, la partie supérieure du sac s’attache autour du cou.

Un cône tronqué, en métal, creusé à son intérieur, se rattache par son sommet à la partie antérieure de la boîte du semoir ; une partition mobile établit la communication entre ces deux morceaux, c’est par elle qu’on règle la quantité de semence qu’on doit laisser sortir. Une manivelle fait tourner le cône de métal, et comme ce cône est partagé en quatre par de petites lames qui partent du sommet se dirigeant vers la base, le grain qui sort, arrêté dans son trajet, reçoit du cône un mouvement centrifuge très prononcé, assez fort pour lui permettre de s’étendre dans un rayon de 25 à 30 pieds.

b]En lignes. — Le semis à la volée présente deux inconvénients ; le premier, c’est de répartir inégalement la semence ; le second, c’est d’exiger pour être enterré l’emploi de moyens imparfaits. En effet, la herse et les autres instruments dont on se sert pour enfouir la semence, l’enterrent à des profondeurs inégales. De là, irrégularité dans la germination et par suite dans la maturité de la plante, sans compter qu’un certain nombre de graines, enfouies trop profondément, ne lèvent pas du tout.

Pour remédier à ces deux inconvénients, on sème en lignes.

Le semis en lignes se fait à la main ou à l’aide d’un semoir.

Les pommes de terre se sèment en lignes et à la main.

Les semoirs varient suivant l’espèce de graines que l’on veut semer ; c’est ainsi que lorsque l’on veut semer de la graine de navets, de carottes, de betteraves, on