lisse, plus ferme, plus vernissée et offre moins de stomates ; l’inférieure est au contraire plus mate, d’une couleur moins foncée et souvent elle est couverte de poils ou de duvet.
La destination de ces deux surfaces est tellement distincte et prononcée, que si on retourne les surfaces, celles-ci reprennent d’elles-mêmes leur position naturelle.
Dans les végétaux herbacés, les stomates existent également sur les deux faces des feuilles ; mais les feuilles flottantes sur l’eau n’en ont qu’à leur face supérieure et celles des plantes submergées en sont complètement dépourvues.
Les feuilles sont simples ou composées.
On appelle feuille simple celle dont le pétiole n’offre aucune division sensible et dont le limbe est formé d’une seule et même pièce. Dans une feuille simple, quelque profondément divisée qu’elle soit, la partie foliacée ou le limbe de chaque division se continue à sa base avec les divisions voisines, en sorte qu’on ne peut en séparer une sans déchirer les autres.
La feuille composée est formée de feuilles simples, qu’on appelle folioles, attachées sur un pétiole commun et pouvant s’isoler les unes des autres.
La feuille d’érable est simple ; la feuille du trèfle, composée.
La durée des feuilles est loin d’être la même dans les différents végétaux. Dans les plantes vivaces, les feuilles meurent toujours avant le rameau qui les porte. Toutefois, les unes sont persistantes, c’est-à-dire restent sur la tige jusqu’à ce qu’elles soient détruites par parcelles ; les autres sont caduques ou tombent d’elles-mêmes après leur mort.
Parmi les feuilles caduques on distingue :
1ocelles qui meurent tous les ans avant que les