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Traité populaire d’agriculture

Le chaume est une tige simple ou rarement ramifiée, munie d’espace en espace de nœuds solides. Les entre-nœuds sont ordinairement creux dans leur intérieur.

Le blé, le seigle, l’avoine, etc., offrent cette sorte de tige.


SECTION TROISIÈME.

Feuilles.

Les feuilles sont des expansions qui naissent du pourtour de la tige et des rameaux, le plus souvent plates et vertes, situées horizontalement et à deux surfaces dissemblables.

On distingue communément deux parties dans la feuille : 1o un support cylindrique, plus ou moins grêle et allongé qu’on appelle vulgairement la queue de la feuille et que les botanistes nomment pétiole ; 2o la feuille elle-même, qui est la partie plane et foliacée ; cette partie porte le nom spécial de limbe de la feuille.

Dans le limbe, c’est-à-dire dans cette partie de la feuille qui n’en est pas la queue, on distingue des fibres ramifiées qu’on nomme nervures et qui en sont pour ainsi dire le squelette ; la matière tendre et verdâtre qui occupe l’espace entre les nervures est un tissu formé de petites cellules ; on donne à ce tissu cellulaire le nom de parenchyme.

Le parenchyme est recouvert d’un épiderme plus ou moins muni de pores appelés stomates.

Les feuilles présentent deux surfaces, l’une supérieure, l’autre inférieure.

Dans les arbres, les deux surfaces de la feuille ont une structure, une apparence et des fonctions différentes ; la surface supérieure est ordinairement plus