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VI. — L’avenir de l’économique.


17. — Nous venons d’esquisser un tableau de l’histoire de l’économique, et de son état présent. Risquons-nous maintenant à dire quelques mots de l’avenir qui lui est réservé.

    Elster, Lexis et Löning (Iéna, Fischer, 2e éd., 7 vol., 1898-1901), et le Wörterbuch der Volkswirtschaft, édité par Elster (Iéna, Fischer, 2e éd., 2 vol., 1906-07). Ce sont des répertoires extrêmement riches, surtout en ce qui concerne les faits économiques. Le Handbuch der politischen Oekonomie, publié sous la direction de Schönberg (4e éd., 5 vol., Tübingen, 1896-98), traite d’une manière étendue toutes les parties de l’économique, et fournit sur chaque point une bibliographie abondante, qui a seulement le tort de ne renvoyer guère qu’à la littérature allemande. Nous avons déjà cité les ouvrages de Wagner (Grundlegung der politischen Oekonomie) et de Schmoller (Grundriss der allgemeinen Volkstwirtschaftslehre). Mentionnons encore le Grundriss der politischen Oekonomie, de Philippovich, qui est, le plus répandu et le plus recommandable des manuels élémentaires écrits en allemand (premier vol., Allgemeine Volkswirtschaftslehre, 6e édit., Tübingen, 1906 ; 2e vol., Volkswirtschaftspolitik, première partie, 3e éd., 1905, 2e partie, 1907).
    Pour l’Angleterre, nous avons indiqué déjà les Principles of economics de Marshall, ouvrage fort remarquable, mais qui n’a pas été écrit spécialement pour les débutants. Indiquons encore le Dictionary of political economy, publié par Palgrave (3 vol., Londres, Macmillan, 1894-99).
    La France possède le Cours d’économie politique de Cauwès (Paris, Larose, 3e éd., 4 vol., 1893), le Cours d’économie politique de Colson (Paris, Guillaumin, 3 vol., 1901-1905) et le Traité théorique et pratique d’économie politique de Leroy-Beaulieu (Paris, Guillaumin, 3e éd., 4 vol., 1900). En fait de manuel élémentaire, elle a les Principes d’économie politique de Gide (Paris, Larose, 10e éd., 1906). Ce dernier ouvrage, dont la réputation est universelle, doit son succès à la liberté avisée avec laquelle l’auteur y traite les différentes questions économiques, à l’ingéniosité dont il fait preuve sans cesse et à son remarquable talent d’exposition.
    Pour suivre la production économique, il faut lire les revues. Les principales revues économiques sont :
    en Allemagne et en Autriche, les Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, édités par Conrad (à Iéna), lesquels contiennent dans chaque numéro une chronique des faits économiques extrêmement précieuse, le Jahrbuch fur Gesetzgebung, Verwaltung und Volkswirtschaft, édité par Schmoller (à Leipzig), et la Zeitschrift für Volkswirtschaft, Socialpolitik und Verwaltung, qu’éditent, à Vienne, Böhm-Bawerk, etc. ;
    en Angleterre, l’Economic journal, édité par Edgeworth (à Londres) ;
    en Amérique, le Quarterly journal of economics, dirigé par Taussig (Boston) ;
    en Italie, le Giornale degli economisti (Rome), et la Riforma sociale (Rome et Turin) ;
    en France, enfin, la Revue d’économie politique (Paris, Larose).
    À qui recherche des renseignements statistiques, nous indiquerons, en outre des publications officielles (comme l’Annuaire statistique français, publié par la Direction du travail), les Aperçus statistiques internationaux de Sundbärg (Stockholm, Norstedt) et le Statesman’s year-book de l’éditeur Macmillan (à Londres).