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100 Ce qu’on peut attendre des machines

187 On a pour le Royaume-Uni : Puissance en chevaux, des machine* employées ,1899) (1898) 6 millions plus de 5 » plus de 2,S » 5*6 » 515.808 ( » ) Industrie Industrie textile (1889) (1871) Voici enfin quelques chiffres relatifs aux Etals-Unis : Puissance «n chevaux Industrie (moins l’agriculture et les mines) En particulier, industrie du bois . meunerie . . . . coton papier Mines En particulier, mines de charbon et métaux non précieux . . . . Chemins de 1er Bateaux (1890) ( » ) ( » ) ( » ) ( » ) (1870) (1880) (1885 ; ( » ) MaRuineu à Machine* a ’.1U vapeur 1.203.343 4.662.024 789.078 383.8 ?2 198.982 151.593 Ensemble Jet machines i.954.655 961.31(5 752.365 464.881 242.176 109.111 182.051 200.000 040.000 ÎOO. Ce qu’on peut attendre du développement du machinisme. — Des statistiques précédentes on peut tirer des enseignements précieux, touchant la nature des avantages que l’invention des machines a procurés à l’humanité, et par conséquent des espérances que l’on peut fonder sur le développement futur du machinisme. Pour ce qui est des machines motrices, elles servent pour la plus grande partie, comme Gide l’a montré excellemment, au transport des hommes et des marchandises. Attachons-nous aux seules marchandises : à prendre les choses en gros, la facilité plus grande des transports permet une utili sation meilleure des forces productives dont l’humanité dispose ; mais il ne faut pas s’exagérer l’importance de ce bénéfice. On remarquera, d’aulre part, que les progrès du machinisme ne profi tent pas également à toutes les branches de la production. Le machi nisme, par exemple, n’a reçu jusqu’ici qu’une application limitée dans