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procédaient toutes trois de la loi de la décroissance de l’utilité et par là se trouvaient être proches les unes des autres ; la dépréciation du futur procède de sources tout autres. Les trois premières causes correspondent à une vue raisonnable qu’ont les individus de ce qui leur est avantageux. La dépréciation des biens futurs — pour autant du moins qu’elle ne provient pas de la pensée de notre destinée mortelle — nous détourne d’opérations avantageuses. Ces différences méritent d’être soulignées ; mais il faut surtout retenir que la dépréciation du futur contribue à donner naissance à l’intérêt de la même manière que les causes : précédentes, que comme elles elle fait que certains capitaux exigent des intérêts.