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a’, b’, d’, ce sont a, b, d donnant des effets nouveaux, poussant certains individus à emprunter, et permettant par là aux capitalistes d’obtenir des intérêts. Pour prendre un exemple, si la dépréciation du futur fait déjà par elle seule que je consente, recevant 1.000 francs aujourd’hui, à rembourser 1.030 francs. dans un an, et qu’en outre mes ressources d’ici l’an prochain doivent s’accroître, je serai disposé à promettre de rembourser plus de 1.030 francs, 1.030 francs par exemple, et mon prêteur obtiendra 5 % d’intérêt.

Quant aux causes f, g, h, elles ne se combinent pas avec a’, b’, d’, qui expliquent l’emprunt de consommation, et l’intérêt de cet emprunt. Avec l’emprunt destiné à accroître la consommation immédiate ne peuvent rien avoir de commun ni l’emprunt que j’appellerai de production, ni l’emprunt au moyen duquel on acquerra des biens durables pour les louer ; ni encore moins l’emploi fait d’un capital par son propriétaire soit dans la production, soit pour l’acquisition de biens durables. De plus, pour une raison semblable, il ne saurait y avoir aucune combinaison des causes f, g, h entre elles : un capital ne peut pas servir à la fois, par exemple, à rendre une industrie plus lucrative et à acquérir des biens durables de jouissance[1].

On aura donc, pour les causes du groupe II et les combinaisons de ces causes, le tableau suivant :

1. ,
2. ,
3. ,
4. ,
5. ;
  1. Si je dépense une certaine somme pour fabriquer un piano dont je jouirai moi-même, j’entreprends une opération capitalistique qui sera suivie d’une autre opération capitalistique, distincte et différente de la première.