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Elle se combinera encore avec α et avec β. Pour prendre un exemple, si la diminution prochaine de mes besoins fait que 1.000 francs disponibles aujourd’hui valent pour moi autant que 1.050 francs disponibles dans un an, alors, dépréciant en outre les biens futurs, je céderai ou j’avancerai 1.000 francs pour un an moyennant seulement l’assurance de retrouver non pas 1.050 francs, mais 1.080 ou 1.100.

Reste la raison e ; celle-ci apparaît lorsque les causes qui agissent — ces causes par lesquelles s’établit l’équivalence des biens présents et des biens futurs — ne nous inclinent pas à préférer les biens présents, lorsque ces causes sont négatives, comme j’ai dit tantôt, ou que dans les combinaisons qu’elles forment les quantités négatives dépassent les positives. On notera que lorsque e intervient, c ne saurait agir : lorsque, en effet, l’action de c s’associe à l’action contraire de a — α et b — β, son influence dépasse toujours cette influence contraire ; si bien que c n’apparaîtra jamais, ne figurera jamais dans une combinaison que quand cette combinaison déterminera les capitalistes à exiger des intérêts.

67. Les remarques précédentes permettent de dresser le tableau complet des raisons ou des combinaisons de raisons qui, dans les opérations capitalistiques particulières, expliquent que les capitaux exigent des intérêts. Voici ce tableau :

1. ,
2. ,
3. ,
4. ,
5. ;


6. ,
7. ,