Page:Landrieux - L Islam, Lethielleux, 1913.djvu/93

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Nos élèves, seront musulmans à la sortie de la Médersa, comme ils le sont à leur entrée ; car notre premier devoir ici est de toujours éviter de froisser les sentiments religieux des jeunes gens qui viennent à nous. »

Vraiment, ce sera l’âge d’or, quand le Gouvernement de la République traitera les catholiques de France, comme il traite les musulmans d’Afrique.

La loi de séparation a dû être appliquée à l’Algérie, mais le Gouvernement a eu soin de faire savoir aux chefs religieux de l’Islam qu’ils n’avaient rien à craindre, qu’aucune mosquée ne serait touchée.

Et Monsieur Fallières n’a eu que ce refrain à la bouche, dans son dernier voyage d’Afrique.

Le 18 avril, à Tunis : « Soyez assuré, dit-il au Cheick-ul-Islam, que la République française s’attachera, comme par le passé, à respecter vos lois et vos traditions religieuses ».

Le 19, dans son toast au Bey : « Nous ne