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tous les matins, nous apportent, avec le récit des tueries sauvages et lâches qui marquent, du sang des femmes et des enfants, les étapes de l’Islam en déroute, l’écho sinistre des appels à la Guerre sainte qui tiennent en alerte le monde musulman tout entier.

Non, non, qu’on ne s’y méprenne point, la tolérance n’est pas, chez eux, un principe : ce n’est qu’un procédé, une attitude du moment, une tactique prudente en face du plus fort.

L’intolérance est un dogme. La Guerre sainte est un devoir.

Le musulman n’est tolérant que quand les événements l’y obligent.

Lorsqu’il est le plus faible et qu’il ne peut faire autrement, il dissimule et il attend ; mais, sous la cendre, le feu couve toujours : « Baise la main de ton ennemi, en attendant que tu puisses la mordre ! »