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musulmans, et gouvernés par leurs propres chefs, tributaires du Sultan.

Les pays de guerre comprennent d’abord les nations qui n’ont pas de traité et avec lesquelles l’état de guerre est, en principe, permanent ; puis les nations qui ont des traités et vis-à-vis desquelles il y a trêve provisoire.

En terre musulmane, les non musulmans (Dimmi) spécialement les chrétiens, paieront un tribut, la capitation, (ix, 29) et on leur imposera, pour les humilier, « l’obligation de porter eux-mêmes leur argent chez l’émir, qui les recevra assis, leur donnera un coup de poing sur la tête et les fera chasser ensuite par ses gens ».

On ne tolèrera leur culte qu’aux dures conditions réglées par le Pacte d’Omar :

1° Interdiction de construire de nouvelles églises, et de réparer les anciennes.

2° Libre accès des églises et des monastères aux musulmans. Obligation de les y accueillir et de les y hospitaliser comme en caravansérail.