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les funérailles de son enfant vivante. Sur le bord de la fosse, il lui passa au cou un lacet et lui fit une suprême sommation. Elle se tut. Stoïquement, il l’étrangla, aidé par ses fils, et l’on procéda, sur le champ, avec les rites accoutumés, à la cérémonie funèbre.

Tout homme convaincu d’avoir adressé la parole à une femme qui n’est pas la sienne est puni d’amende et banni pour deux ans.

On comprend qu’avec des étançons de ce calibre on arrive tout de même à faire tenir debout, à peu près, le vieux précepte mosaïque : « Tu ne prendras pas la femme de ton prochain ! »

S’il nous fallait un argument de plus pour confondre la morale de l’Islam, l’immorale conception du ciel musulman nous le fournirait.

D’abord, c’est un ciel tout arabe ; et cela seul trahit la fabrique humaine.

Une religion divine, ou qui se croit telle, ne peut pas ne pas prétendre à l’universalité. Elle doit convenir, non pas à un pays, à une race, mais