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I


La piété chez les Musulmans.


J’ai été comme tout le monde frappé par les démonstrations publiques de la foi des Musulmans. Généralement, cette foi est profonde, elle est sincère.

Le chant des Muezzins appelant les croyants à la prière, dans le silence profond des nuits d’Orient, m’a toujours impressionné.

La prière dans les mosquées ne m’a jamais paru un spectacle banal. Un soir surtout, à Tlemcen, j’ai été vivement ému, en voyant une masse compacte de 2000 Arabes rangés côte à côte, dans un ordre parfait, les riches mêlés aux pauvres, sans distinction de classes, sans privi-