Page:Landre - Puis il mourut.djvu/250

Cette page n’a pas encore été corrigée

tembre ! Mais, mon amour, permets-moi une antique et triviale comparaison : si tu t’asseyais sur une fourmilière, saurais-tu « laquelle » t’a piquée ? Ma fleur, combien de fois, chaque nuit, mon désir te rejoint-il ! Ne sens-tu donc pas toujours, autour de toi, cette atmosphère d’adulation ?

De ta question je devrais te gronder. Oui, mais voilà ta nouvelle photo qui me sourit doucement. Ah ! ça va bien, et je ne songe plus qu’à ta gorge que je devine sous la « demi-peau ». Je sais maintenant un peu plus de toi, je sais tes épaules, des épaules de déesse sur lesquelles mes baisers laisseront des traces rouges qui te mettront en colère lorsque tu devras dîner en ville, mais que tu regarderas furtivement pendant le repas et seras heureuse de voir paraître légèrement sous la poudre, en