Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
33
DES ARCHITECTES FRANÇAIS


LECOMTE (Charles), maître des œuvres de maçonnerie et charpenterie de la ville de Paris, prit part, en 1542, à une expertise relative à la concession faite à un peintre nommé Guyon Ledoux d’une portion des anciennes murailles de la ville, « à prendre depuis la tour, entre les deux jeux de paulme de la maison de l’Arbaleste jusque dans la rue Saint-Denis ». (Sauval, t. IV.)


LECONTE (Étienne-Chérubin), né en 1766, fut un des architectes du roi Murat ; il a décoré le palais royal de Naples. (Dussieux.)


L’ÉCUYER fut admis à l’Académie royale d’architecture en 1715, et mourut en 1720. Il fut remplacé par Desgodctz dans la première classe de l’Académie le 15 avril de la même année.


L’ÉCUYER (Charles), probablement fils du précédent, fut admis à l’Académie royale d’architecture le 24 juillet 1735, et mourut vers le mois de juin 1770. En 1756, L’Écuyer, qui était alors de la première classe de l’Académie et contrôleur des bâtiments de Versailles, fut nommé architecte ordinaire du roi[1] en remplacement de Garnier d’Isle.


    lui reprochait le peu de solidité de certains ouvrages, ce dernier, impatienté, répartit que la chose durerait plus qu’eux. Le valet ne manqua pas de rapporter ce propos… et le consul, furieux, destitua l’imprudent artiste, que la faveur du second personnage de l’État, Cambacérès, ne put sauver. (Valéry, Not. sur Percier.)

  1. Je possède l’original du brevet délivré à L’Écuyer lors de sa nomination. Ce brevet, signé de Louis XV, de Voyer d’Argenson et du marquis de Marigny, est ainsi conçu : « Aujourd’huy seize septembre mil sept cent cinquante-six, le Roy étant à Versailles, Sa Majesté voulant donner au Sr Charles L’Écuyer, l’un des architectes de la pre-