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nature ; mais ces projets furent abandonnés en 1557, et l’argent destiné aux fontaines fut consacré au payement du denier de guerre imposé aux habitants pour aider le roi à repousser l’invasion espagnole. En 1553 il fut chargé d’établir une autre fontaine pour Diane de Poitiers, dans ses jardins de Chenonceaux. Le nom de cet artiste figure encore dans un compte de 1562, pour divers travaux exécutés à la fontaine du « Carroy Jehan de Beaulne », à Tours. (L’abbé Chevalier, Archiv. — Grandmaison. — Rev. des Soc. sav., t. VII.)


VALERIEN (le frère), religieux de l’ordre des Récollets, éleva en 1648, à Lyon, l’entrée des Récollets de Belle-Grève. Cette entrée consiste en trois arcs qui portent un édifice à chaque étage. (Archiv. de l’art fr., 2e série, t. II.)


VALLE-RANFROY ou VAL-RENFROY (Jean de), l’un des architectes de la cathédrale de Sens, acheta en 1342, à Paris, du maire d’Ivry, « vingt-neuf cents et demi et neuf tonneaux de pierres, à 18 sous le cent en carrière ». La pension de Valle-Ranfroy, comme architecte de cette cathédrale, était de 10 livres par an. (Quantin, Not. hist.)


VALFENIÈRE (François de Royers de la) appartenait à une famille originaire du Piémont, qui était venue s’établir à Avignon. Il travaillait à Lyon, en 1536 et 1537, pour le marquisde Saluées. On ignore à quels édifices il fut employé ; peut-être était-ce à l’arsenal construit à Lyon lors de l’invasion de la Provence par Charles-Quint[1].

  1. J’ai puisé la plus grande partie des renseignements relatifs aux La Valfenière dans une etude très-substantielle et très-consciencieu-