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DICTIONNAIRE

à Bologne, il y fut reçu membre de l’Académie, et la municipalité de cette ville, en lui confiant la direction de son cabinet de médailles, le nomma son premier graveur et son premier architecte. Il avait exercé pendant dix ans ces fonctions, lorsque le pape Innocent XI l’appela à Rome et fit de lui son premier architecte. Pendant vingt ans qu’il séjourna à Rome, il exécuta un grand nombre de coins et de matrices, soit pour des monnaies courantes, soit pour des médailles ou des jetons. Mais Léopold Ier, duc de Lorraine, le rappela à Nancy et, en lui assurant un logement pour sa vie à l’hôtel des Monnaies, doubla le traitement qu’il recevait à Rome. En 1703 il jeta les fondements de l’église primatiale de Pont-à-Mousson. La construction de cet édifice, interrompue en 1716, fut reprise ensuite ; le second ordre fut achevé en 1719, la toiture en 1721, les tours en 1723, et les flèches en 1726. Il mourut à Nancy le 11 janvier 1738. (Lepage, Archiv. de Nancy. — Biogr. univ.)


SAINT-URIN (Vital) vivait à Auch à la fin du XVIe siècle. Il est mentionné dans les comptes des consuls de cette ville avec la qualité de « maistre maçon-architecte ». (Lafforgue, Art. en Gascogne.)


SALAMO. En 1277-79, « Me Salamo, lapicida », de Lodève, et ses deux compagnons (socii), Hugues Duclau (et un autre dont le nom est effacé sur la charte qui nous a conservé ces noms), construisirent un pont à Vabres, sur le Dourdou, moyennant le prix de 8,500 sous « melgoriens ». (Marlavagne, Art. du Rouergue.)


SALOMON DE CAUS. — V. CAUS (Salomon de).


SALVANII, SALVANTS ou SALVAING (An-