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constructeur de ponts. Il acheva, en 1440, celui nommé Sire Jean Du Cange, à Amiens, qui subsiste encore, et ses tours, qui ont été rasées il y a quelques années. Il froissy », et tailla sous ladite croix, en quatre sens, « les armes du roy nostre sire, les armes de Mgr le Dolphin de France et les armes d’Amiens ». (Dusevel, Rech. hist.)


REGNAULT LE BRETON. — V. LE BRETON (Regnault).


RÉGNIER (Colar), maître des œuvres de la ville de Saint-Pol (Pas-de-Calais) au XVe siècle. En 1419 il travailla aux fortifications de la ville de Béthune. (Mélicocq, Art. du Nord.)


REGNOULX. Dans un compte de 1559 il est qualifié d’architecte et sculpteur, et reçoit 24 écus d’or au soleil, valant 65 livres, pour avoir fait, à l’Hôtel de ville de Bourges, une statue de la Justice. (De Girardot, Art. de Bourges.)


REMY COLIN était, en 1600, entrepreneur des bâtiments du château Je Fontainebleau. Il fut chargé à ce titre, la même année, de la construction de l’église des Feuillants à Paris. Devenu architecte, il succéda, le 29 décembre 1616, à Louis Marchant comme maître général des œuvres de maçonnerie, bâtiments et édifices royaux de la ville, prévôté et vicomté de Paris. En 1622 il était encore en possession de sa charge, ainsi que l’établissent les pièces d’un procès qui lui fut fait par un maçon juré, Marin de la Vallée, lequel prétendait avoir des droits à cette charge. En 1624 il reçut, en qualité de maître des œuvres de maçonnerie du roi, six mois de ses appointements, fixés à 600 livres par an, pour prendre garde