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de la maison de l’Arbaleste, jusque sur la rue Saint-Denis ». Le sceau de cet architecte, appendu à un rapport d’expertise du 16 mai 1580, est conservé aux Archives nationales ; il porte un écu chargé d’un pot de fleurs, d’où sort un bouquet de cinq fleurs de lis, avec cette légende : seel iehan poireau. (Sauval, t. IV. — Rens, part.)


POIREL (Nicolas) succéda, en 1522, à Didier Raulot en qualité de « maître maçon » du duché de Bar. Il était natif de Remoiville (Meuse), et fut nommé, sur le rapport de Jacquot de Vaucouleurs, maître des œuvres du duché de Lorraine. (Lepage, Les Offices.)


POITEVIN, admis à l’Académie d’architecture en 1700, mourut à Paris en 1719.


POITEVIN (Arnoult) exécuta en 1647, pour les chantres et chanoines de Saint-Honoré, à Paris, un rétable pour le maître-autel de leur église. Il paraît avoir été à la fois l’architecte, le sculpteur et l’entrepreneur de ce travail[1].


POLET (Adam), chanoine de la cathédrale de Metz, fut un de ces artistes-prêtres si nombreux au moyen âge. Un ancien chroniqueur, Philippe Gérard, parle notamment d’un autel que « maistre Adam Polet fist faire » et qui était placé à l’entrée du chœur de cette église, à gauche. Cet historien ajoute que, sous l’autel dont il s’agit, on découvrit « le tombiaul » et monument de Polet, près duquel se trouve une

  1. Ceci résulte d’un devis détaillé du travail dont il s’agit, lequel fait partie de ma collection. Il est présumable que ce personnage est le fils ou le petit-fils du Poictevin (Arnoult-Séraphin), qui figure plus haut.